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Ecouter mon Corps, écouter la Nature pour m'Eveiller à la Vie et Etre en Soi

Retrouver ma liberté d'expression et de mouvement.

Ce papillon m'invite à le suivre.

Mais comment me libérer des carcans dans lesquels je suis englué ?

Expulser de ma vie ce qui ne me convient plus devrait être un réflexe normal et sain, un réflexe de défense comme l'éternuement.

Quand j'éternue, ce sont mes muscles qui travaillent brusquement suite à une intrusion.  Pourquoi ne pas les imiter ?  Et si j'agissais ?

Dès que je ne suis pas en accord, dès que je me sens agressé, je décide de l'exprimer fermement, comme mes muscles. Je le dis de façon verbal : "Non"... "Je suis en désaccord"... Je le dis de façon non verbal, en soufflant par la bouche ou par le nez. (Essayez d'expirer par la bouche et le nez en même temps : impossible !)

Avant de l'exprimer, je prends une dose d'inspiration pour me donner de l'élan, du courage, de la force. Pour que, au moment de mon expression, la situation cesse d'être et que ma décision soit entendue.

Mais, au fait, de quoi dois-je me libérer et/ou me protéger systématiquement ? 

Qu'est-ce qui m'agace ? m'irrite ? m'attriste ? m'effraye ? me contamine ? m'envahit ? me fatigue ? me rend malade ?

Pour le déceler, rien de mieux que de me réfugier dans ma chrysalide pour me recentrer et réfléchir.

J'écoute avec confiance mon corps car mon corps ne ment jamais : je me protège de tout ce qui m'empêche de respirer normalement. Je me protège de tout ce qui me crée un choc. Je me protège de tout ce qui fait réagir et dérange mon corps.

Je fais confiance à  mon intuition : je me protège de tout ce que je sens être anormal. Je me protège de tout ce qui est malsain.

Je me fais confiance : je me protège de tout ce que JE SAIS être néfaste pour moi.


Et pourquoi est-il important d'être catégorique dans ma décision ?

Si je laisse la porte entrouverte, le risque que cela revienne dans ma vie est présent.

Si je suis négligent dans le timing, il risque d'y avoir trop de portes à fermer. L'enchaînement risque de devenir gênant dans ma vie.

Si je tarde à fermer la porte, je risque de le faire avec violence : la violence n'est ni bonne pour moi, ni bonne pour les autres. La violence de mon acte peut me causer un pincement, un déchirement, une blessure, une destruction.

Si je m'abstiens de fermer la porte, je me crée une surpression qui, au mieux, provoquera une douleur en moi, au pire mon explosion.

Il est donc préférable de fermer définitivement la porte, au fur et à mesure qu'une situation se présente. 


Quand je libère mon expression, je libère également mon corps.

Je décide d'aller de l'avant, oui, et j'agis aussi.

Que c'est agréable d'être et de retrouver sa liberté !


Communiquer sans violence, 

c'est communiquer avec Amour.

Communiquer : c'est transmettre, faire savoir, partager. 

La violence : c'est une force intense, brutale, extrême, voire destructrice. 

L'Amour : c'est l'amour inconditionnel, c'est aimer sans réserve, ni attente en retour.

Alors comment voulons-nous communiquer ? Comment pouvons-vous communiquer ? 

Pour nous aider, voici l'histoire des 3 tamis de Socrate.


Un jour, un homme vint voir Socrate et lui dit :

« Ecoute-moi, Socrate, il faut que je te raconte comment un de tes amis s’est conduit.

– Arrête un instant, interrompt le sage. As-tu passé ce que tu as à me dire à travers les trois tamis ?

– Trois tamis ? répond l’homme, empli d’étonnement.

– Oui, mon ami : trois tamis. Examinons si ce que tu as à me dire peut passer par ces trois tamis. Le premier est celui de la Vérité. As-tu contrôlé si ce que tu as à me dire est vrai ?

– Non ; mais je l’ai entendu raconter, et…

– Bien, bien. Mais alors, tu l’as peut-être fait passer à travers le deuxième tamis. C’est celui de la Bonté. Ce que tu veux me dire, si ce n’est pas tout à fait vrai, est au moins quelque chose de bon, ou qui va faire du bien ? 

Hésitant, l’autre répondit :

– Non, ce n’est pas quelque chose de bon, au contraire…

– Hum, dit le sage, essayons de nous servir du troisième tamis, et voyons s’il est Utile de me raconter ce que tu as à me dire…

– Utile ? Pas précisément.

– Hé bien, dit Socrate en souriant, si ce que tu as à me dire n’est ni vrai, ni bon, ni utile, je préfère ne pas le savoir. Et quant à toi, je te conseille de l’oublier… 


"La mort n’est rien"  de Henry Scott Holland

La mort n'est rien du tout.
Cela ne compte pas.
Je me suis simplement éclipsé(e) dans la pièce voisine.
Rien ne s'est passé.
Tout reste exactement comme avant.
Je suis moi, et tu es toi, et l'ancienne vie que nous avons vécue si affectueusement ensemble est intacte, inchangée.
Ce que nous étions l'un(e) pour l'autre, nous le sommes toujours.
Appelle-moi par mon ancien nom familier.
Parle de moi aussi facilement que tu l’as toujours fait.
Ne mets aucune différence dans ta tonalité.
Ne prends pas un air forcé de solennité ou de tristesse.
Ris comme nous avons toujours ri des petites plaisanteries que nous avons appréciées ensemble.
Joue, souris, pense à moi, prie pour moi.
Que mon nom soit prononcé à la maison comme il l’a toujours été.
Qu'il soit dit sans effort, sans la moindre ombre.
La vie signifie tout ce qu'elle a jamais signifié.
Elle est ce qu'elle a toujours été.
Il y a une continuité absolue et ininterrompue.
Qu'est-ce que cette mort sinon un accident négligeable ?
Pourquoi devrais-je être « loin du coeur » car je suis « loin des yeux » ?
Je suis là, je t'attends, pendant un intervalle, tout prés d’ici, juste au coin.
Tout va bien.